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lundi 30 mars 2009

LES CANADIENS FRANÇAIS À LA GRANDE GUERRE partie 1



De toutes les guerres auxquelles le Canada a participé, la Première Guerre mondiale fut celle où les soldats canadiens s’illustrèrent le mieux et par le fait même éleva le Canada du rang de colonie de l’empire britannique à celui, plus noble, de pays indépendant. Dans cette optique, nous avons décidé de nous concentrer uniquement sur les conditions de vie des soldats canadiens durant la Grande Guerre, puisque chaque guerre apporte son lot de différence. La question de recherche que nous avons retenue pour ce travail fut de savoir s’il y avait eut une différence dans les conditions de vie des soldats canadiens français, lors de la Première Guerre mondiale, comparativement aux conditions de vie des soldats canadiens anglais. Notre hypothèse est qu’il y a effectivement de légères différences, visibles dans la perception qu’avaient les canadiens anglais et les Britanniques sur les Canadiens de langue française. Cette perception, étant négative, obligea les soldats canadiens français à démontrer leur capacité aux combats ainsi que leur courage de façon plus soutenus que les soldats canadiens anglais. Dans ce travail, nous avons centré notre regard sur le 22e bataillon qui est composé que de Canadiens français. Il est évident qu’il eu des Canadiens français qui combattirent au côté de bataillon de langue anglaise comme par exemple ce fut le cas du 117e Bataillon des Cantons de l'Est qui servi dans le 14e Bataillon, le 24e Bataillon, le 5e Canadian Mounted Rifles et le 87e Bataillon, tous évidemment de langue anglaise. Seulement, il aurait été trop laborieux de procéder ainsi puisque les sources sur le sujet se font plutôt rares. Dans ce travail, nous allons traiter des problèmes de recrutement des Canadiens français, la création du 22e bataillon, des conditions de vie sur les champs de batailles, les conflits qui opposèrent les Canadiens français aux Canadiens anglais et finalement comment le 22e bataillon fut écarté des combats susceptibles de lui donner les plus grands honneurs.


Problème de recrutement

Le problème de recrutement des soldats canadiens de langue française posa un problème dans les milieux anglophones du Canada qui n’hésitèrent pas à considérer les francophones comme n’ayant pas suffisamment de courage ou même d’être stupide. Seulement, les causes du problème de recrutement des Canadiens français s’expliquent en partie par le conflit des écoles d’Ontario qui donnera des raisons de plus aux canadiens français de croire que l’ennemi est intérieur et non extérieur comme le laisse entendre Jacques Michel ;

« […] ces graves dissensions intestines au sujet de l’enseignement du français, en leur rappelant brutalement que leur ennemi à eux était au Canada même et non en Europe, n’étaient pas précisément faites pour les inviter à s’éloigner des lieux où ils se voyaient menacés dans leurs intérêts les plus chers. »

Ensuite, la campagne nationaliste de M. Bourassa proposait aux canadiens français de défendre le territoire canadien d’une éventuelle attaque, mais que le conflit opposant les Européens ne regardait pas les Canadiens habitant l’Amérique du nord. Cette position politique est aussi un appel au nationalisme canadien français qui s’oppose à l’impérialisme britannique et désire faire du Canada un pays indépendant. Finalement, le recrutement des soldats dans la province de Québec fut faite par des recruteurs anglais protestants, il est alors évident qu’il fût difficile d’attirer les Canadiens français catholique à s’intégrer dans une armée anglaise et protestante. De plus comme le souligne Jacques Michel dans sa réponse à M. André Siegfried ; « […] l’armée canadienne […] a été organisée par des Canadiens britannique, dans un esprit britannique, selon une conception unitaire, où le désir de faire à l’élément français sa part légitime semble n’avoir pas existé. » Dans ce contexte, la création du 22e bataillon de langue française pu permettre un certain niveau de recrutement dans la province de Québec, bien qu’il était commandé en anglais.


22e bataillon canadien français

La création du 22e bataillon fut différente des autres bataillons, la cause de sa création est venue des pressions faites sur le gouvernement de la part des miliciens de la province de Québec dans le but de constituer un bataillon complètement francophone qui partirait avec le corps expéditionnaire canadien en Europe. Il faut souligner le rôle de La Presse dans la campagne de pression en faveur de la création de ce bataillon. La Presse ainsi que plusieurs miliciens et citoyens s’inquiétaient de la sous représentation des soldats d’origine francophone à la nouvelle base de Valcartier, créer le 8 août 1914. Pour palier à ce problème, une campagne de sensibilisation fut lancée auprès des Canadiens français. Pierre Vennat rapporte les propos de La Presse ; « C’est La Presse qui, la première, a lancé l’idée de régiments canadiens français. Ce fut non seulement un succès, mais un triomphe. » Ce quotidien est aussi à l’origine de nombreux témoignages de la part des soldats du 22e bataillon qui nous a permis de parfaire nos connaissances des conditions de vie de ces soldats canadiens et leurs conflits avec les Canadiens anglais. Le 22e bataillon participa dans plusieurs batailles importantes comme celui du mont Kemmel, le mont Sorrel, Courcelette où il s’est le plus illustré, l’attaque de Vimy, la cote 70 et nombres d’autres batailles. Ce bataillon fut tout d’abord sous le commandement du colonel Frédéric Gaudet avant qu’il ne tombe malade, ensuite il passa aux mains du lieutenant-colonel Tremblay au cours de l’hiver 1916. La Presse titra quelques mots sur ce nouveau lieutenant-colonel en s’interrogeant sur la pertinence de mettre un jeune commandant ; « Ce nouveau lieutenant-colonel n’avait que 28 ans. C’était un des plus jeunes commandants, non seulement de l’armée anglaise, mais des armées alliées. » Bien que ce bataillon fut francophone, les ordres de mission furent donnés en anglais et dictés en anglais aux soldats francophone puisque le corps expéditionnaire canadien était sous le commandement Britannique, cela ne tarda pas à créer quelque conflit linguistique entre les canadiens français et anglais. Ce bataillon existe toujours aujourd’hui sous le même nom et est encore basé à Valcartier comme bataillon d’infanterie.

Condition de vie

Les conditions de vie des soldats canadiens durant la Première Guerre mondiale furent une des pires conditions jamais rencontrées par les forces canadiennes. La particularité des champs de bataille de 1914 à 1918 fut les tranchées. La guerre ne s’était pas passée comme les dirigeants européens l’auraient bien voulue, les combats s’étant matérialisés en position défensive et s’éternisa en guerre de tranchée. Les soldats canadiens n’échappèrent pas à cette impasse et durent soutenir les conditions déplorables occasionnées par les tranchées. La première chose qui venait miner le moral des soldats fut sans conteste la boue qu’ils qualifièrent souvent de gluante à cause des résidus des bombardements, des corps en décompositions et du pétrole. Corneloup, un soldat du 22e bataillon décrivit dans son ouvrage comment se passait une journée ordinaire dans la boue des tranchées; « S’enfonçant dans la boue et éprouvant à chaque fois une misère infinie à se dégager pour s’y renfoncer à nouveau. […] épouvantable procession de fantôme dégoulinants d’eau et de terre battue. » À cela, s’ajoutait les poux qui étaient transportés par les rats, attirés par les nombreux cadavres qui jonchaient le sol, le lieutenant-colonel Tremblay en laissa quelques mots dans son journal;

« […] pire des tourments, le supplice. On voyait des pauvres diables en casser le tuyau de leur pipe avec leur dents, tellement la douleur était forte. […] les soldats se mettaient le torse à nu, écrasaient cette vermine immonde qui renaissait sans cesse. Leur corps labouré par les coups d’ongles offrait de criantes et pénibles cicatrices bleuâtres. »

Il y avait aussi le manque d’eau qui venait pourrir la vie des soldats canadiens, comme leur nourriture était extrêmement salée, plusieurs soldats, en déshydratation, ne pouvaient même plus manger parce que cela accentuait leur soif. Aussi pour rajouter à l’horreur de la guerre, les cadavres de soldats morts ne pouvaient pas toujours être évacués des champs de bataille. L’odeur et la vue des corps constituaient un quotidien pour ces soldats, le major Tremblay rapporta une anecdote qui traduit bien cet horreur lorsqu’il érigeait un ruisseau qui débordait ; « Je rencontre de la résistance, alors je fais un effort et voilà!! C’est horrible. J’ai dans les mains la tête d’un mort. » La météo, la soif et l’horreur de la guerre n’étaient pas les seules conditions désastreuses qui affligeaient les soldats, il y avait aussi l’équipement de mauvaise qualité, en particulier le fusil Ross. Ce fusil de fabrication canadienne était de mauvaise fabrication. Sa longueur ne correspondait pas à la réalité des tranchées et la baïonnette avait aussi tendance à se détacher du fusil lorsque l’arme faisait feu. Aussi l’arme s’enrayait constamment et la culasse, si le Ross était mal assemblé, pouvait sortir violemment de son socle et occasionner quelque fois la mort des tireurs. Les Allemands utilisa une nouvelle arme durant ce conflit, le gaz asphyxiant. Ce gaz était principalement du clore en grande concentration qui était à l’état de gaz. Cette arme fut terrible pour ses blessures immondes qu’elle occasionna au survivant et terrible aussi au niveau psychologique puisque les soldats devaient revêtir un masque à gaz qui masquait leur vision et rendait leur respiration difficile. Ajouter a cela les tirs incessants de l’artillerie qui pilonnaient les tranchées et positions de défenses sans cesse, les tirs de mitrailleuses, de mortiers et de grenades rendaient la vie cauchemardesque pour tous soldats. De plus, les soldats canadiens avaient droit seulement à un congé annuel de dix jours comparativement aux soldats français et britanniques qui eux avaient droit à dix jours de permission à tout les quatre mois. Le temps passé au front était constitué de rotation à tous les huit jours, les soldats passaient des tranchées à la garde arrière qui consistait au ravitaillement ou tout autre travail administratif. Cependant, il y avait un autre moyen d’avoir un congé du front et ce fut l’hospitalisation. Dans le cas de blessure grave, comme la pénicilline n’existait pas encore, les blessés n’avaient pas grande chance de survie, mais dans le cas d’une blessure mineure, l’hospitalisation fut un moyen de s’extirper des conditions atroces du front. Mélanie Morin-Pelletier décrivit ce que ressentaient les soldats durant leur soin; « La plupart des soldats semble bien heureux d’être la cible de cette infantilisation. Au front, on leur apprend à être des automates, à l’hôpital, ils redeviennent des êtres humains. » Quelque fois, les blessures qui empêchaient la réintégration des soldats au front, comme l’éclatement des tympans ou l’amputation d’un membre pouvaient les rendrent éligibles à un retour au pays. Dans les autres cas, le retour au front était un processus difficile, mais obligatoire et bien que les infirmières n’avaient pas comme tâche de préparer les soldats à leur retour au front, elles s’acquittaient volontiers de ce rude travail comme l’indique Mélanie Morin-Pelletier ; « […] les infirmières militaires et le personnel médical postés sur le front ouest préparent des séances de divertissement qui incluent du théâtre, de la musique, des visites historiques, des activités sportives et des jeux. »

Finalement, les soldats qui se faisaient prendre prisonnier par les Allemands étaient amenés dans des champs de travail ou tout simplement des prisons. Les Canadiens furent considérés à part des autres prisonniers européen comme le présente Desmond Morton ; « Les Canadiens faits prisonniers à Ypres se souviennent d’avoir été battus, harangués et menacé parce qu’on les considérait comme des Geldsoldaten, c’est-à-dire des mercenaires, qui n’avaient aucune raison de combattre l’Allemagne. » Essentiellement, les soldats et les officiers canadiens étaient séparés et rassemblés avec des soldats ou officiers de toute nationalité. Les Allemands donnaient des rations alimentaires contenant quelque 2700 calories par jour et permettait à la Croix-Rouge de délivrer des paquets aux prisonniers. La convention de la Haye obligeait les Allemands à respecter des règles éthiques envers ses prisonniers de guerre. Pour faire arrêter les rumeurs de mauvais traitements, ils ont permis à des observateurs indépendants de visiter les champs de prisonniers et ainsi améliorer les conditions de vie des prisonniers.

Les conditions de vie des soldats canadiens durant la Première Guerre mondiale furent horribles sur presque tous les points. Les horreurs de la guerre, bombardement, gaz asphyxiant, température non clémente, manque d’eau, équipement mal adapté aux guerres de tranchées, soin de santé rudimentaire et condition difficile pour les prisonniers de guerre, fera de la Grande Guerre l’une des pires jamais vue, en ce qui attrait aux conditions de vie des soldats canadiens.

LES CANADIENS FRANÇAIS À LA GRANDE GUERRE partie 2

Conflit entre canadiens français et canadiens anglais

Les différences linguistiques à l’intérieur du corps expéditionnaire canadien amenèrent énormément de conflit au sein même des brigades, cela rendait le travail des soldats francophones encore plus difficile que celui des anglophones. Le 22e bataillon étant composé à très grande majorité de francophone, tous les faits et gestes de ce bataillon étaient épiés et assujettis à une forte critique. Selon Corneloup ; « aucun bataillon n’eut tant de renommée, ne fut plus surveillé, ne fut plus critiqué […].» Le lieutenant-colonel Tremblay avait conscience de représenter tous les Canadiens français, cette responsabilité qui ce rajoutait à toutes les autres, rendait leur travail encore plus dangereux, puisqu’ils devaient constamment prouver leur valeur à leurs frères anglophones.

« Ces vieux soldats sont encore parmi les plus solides, ils sentent que l’honneur du bataillon repose surtout sur leur épaules… Ils ont tellement sacrifié pour le bataillon que le sacrifice est devenu une seconde nature chez eux. Leurs compatriotes comprendront-ils jamais la tâche pénible, dangereuse qu’ils se sont imposée afin que leur race ne soit pas considérée par les peuples au niveau ignominieux prêché par Lord Beaverbrook. »


Les différents entre Canadiens anglais et français ne se voyaient pas seulement sur les champs de bataille, mais aussi lors des parades ou sur les bases militaires. Les canadiens français devaient défendre leur honneur face aux impolitesses de certains anglophones. Il arrivait souvent que seul les coups de poings puissent faire respecter les francophones. Une différence marquante chez francophone et anglophone canadien fut la religion, cela venait certainement rendre les trop rare permissions plus difficiles chez les francophones. La raison est que durant les permissions, le soldat avait le choix entre aller à Paris ou à Londres, mais les maisons d’hébergements étaient desservies que par des associations protestantes. Tout se faisait en anglais et comble de malheur, les francophones étant majoritairement catholiques, ils ne pouvaient même pas entrer dans ces maisons d’hébergements. Les soldats revenaient, à la suite de leurs dix jours de permission, avec un sentiment de déception.

Le corps expéditionnaire canadien était, durant toute la Première Guerre mondiale, sous la loi militaire de la Grande Bretagne. Du nom de The Army Act, ces lois avaient comme particularité de permettre l’exécution de soldats pour des comportements contraires au courage, à l’honneur et au sacrifice de soi. De tous les bataillons de l’armée canadienne, le 22e bataillon fut le pire d’entre tous avec cinq exécutions comparativement à un seul ou deux pour les autres. L’explication ce tien t’elle dans un manque de discipline plus prononcé du 22e bataillon ou que les francophones étaient plus sévères entre eux qu’avec des anglais? La réponse se trouve sûrement dans le manque de discipline, mais aussi dans une sévérité des peines plus soutenues. Les Canadiens français avaient une réputation à conserver depuis la bataille de Courcelette qui rendit le 22e bataillon célèbre. Nous devons spécifier que les Officiers supérieure canadiens anglais et britanniques n’ont pas fait preuve d’injustice envers les Canadiens français, mais c’est plutôt ses derniers qui furent plus sévères entre eux.


Le 22e bataillon écarté des combats

Le 22e bataillon c’est principalement distingué pour son courage et sa détermination durant la bataille de Courcelette, ce petit village fut transformé par les Allemands en un véritable bourbier. La renommée du 22e bataillon fut inscrite dans ce village comme l’indique des dépêches en provenance de Londres ; « Parmi les troupes qui se sont distinguées, il y avait les soldats d’un bataillon de Canadiens français. » Malgré cette victoire éclatante à Coucelette, le 22e bataillon eu un rôle plutôt maigre lors des autres offensives, ce contenta de nettoyer les poches de résistances, même si le lieutenant-colonel Tremblay faisait de la pression pour voir son bataillon en première ligne. « Le 1er novembre 1917, son désappointement fut grand d’apprendre que son bataillon devrait se contenter de rester en réserve à Passchendaele, alors qu’il devait participer à l’Attaque, selon les plans discutés les jours précédents. » Le 22e bataillon fut aussi écarté lors de la bataille d’Amiens ce qui mit en colère le lieutenant-colonel Tremblay qui fera part au général de la brigade son mécontentement envers cette injustice; « Je fais remarquer au général que mon bataillon a été choisi pour attaquer seulement dans les conditions les plus difficiles alors que les chances de réussir étaient petites, mais que quand il s’agit d’une attaque bien organisée où le succès est assuré […] nous sommes en réserve. » Alors, la question à se poser est ; est-ce que le 22e bataillon était écarté des combats dans le but de ne pas trop donner les honneurs à un bataillon francophone? Le lieutenant-colonel Tremblay semble croire qu’il n’y a pas seulement une coïncidence dans les comportements des Officiers supérieurs, cependant la prudence nous fera croire à un hasard puisqu’ils nous manquent les sources de premières mains confirmant cette attitude des Officiers supérieurs canadiens et britanniques.


Conclusion

En conclusion, nous avons vu que le problème de recrutement des Canadiens français provenant de la province de Québec était explicable par le conflit des écoles d’Ontario, le nationalisme canadien français et par la méconnaissance de la langue et la religion des canadiens français. Aussi nous nous sommes concentrés sur le 22e bataillon puisqu’il aurait été trop difficile d’extraire les canadiens français à l’intérieur des bataillons anglais. Ensuite, nous avons identifié les conditions de vie des soldats canadiens anglais et français qui furent les horreurs de la guerre, bombardement, gaz asphyxiant, température non clémente, manque d’eau, équipements mal adaptés aux guerres de tranchées, soin de santé rudimentaire et condition difficile pour les prisonniers de guerre. Plus loin, nous avons identifié les conflits et différences entre Canadiens français et Canadiens anglais tant au niveau de la justice, des permissions ou du sentiment chez les francophones d’être jugé par leurs faits et gestes. Finalement, nous avons survolé la question hypothétique à savoir est-ce que le 22e bataillon fut écarté des combats? Grâce à ses pistes de réponses, nous pouvons affirmer qu’il y avait effectivement une différence dans la perception, pour les Canadiens français, d’avoir un fardeau de plus sur leurs épaules comparativement aux soldats canadiens anglais. Une question émerge de ce travail à savoir si les canadiens anglais avaient un sentiment similaire aux canadiens français, qu’ils devaient démontrer leur courage et leur honneur face aux Britanniques? Cette question serait très intéressante à développer dans un prochain travail.

lundi 9 mars 2009

Obama et le Nouvel Ordre Mondial...

Bon... Obama a fait une jolie déclaration comme quoi il est impératif (pour se sortir de la crise économique) de faire le Nouvel Ordre Mondial...

Lien ici!


Woin bullshit! La criss de crise économique était prévisible depuis minimum 2006, la date que moi j'en ait entendu parler. Certains économistes l'avaient vue venir depuis 1991. C'était prévue d'avance! Mais bon, fallait bien quelque chose pour imposé/légitimé le Nouvel Ordre Mondial. Donc voici, le jour J qui est peut-être le 3 Mars 2009, j'ai hâte de voir le déroulement des prochains événements!

jeudi 5 mars 2009

Baxter envoie dans 18 pays des vaccins comtaminés par le H5N1

Baxter: Product contained live bird flu virus

By Helen Branswell, THE CANADIAN PRESS

Last Updated: 27th February 2009, 3:26pm


The company that released contaminated flu virus material from a plant in Austria confirmed Friday that the experimental product contained live H5N1 avian flu viruses.

And an official of the World Health Organization’s European operation said the body is closely monitoring the investigation into the events that took place at Baxter International’s research facility in Orth-Donau, Austria.

“At this juncture we are confident in saying that public health and occupational risk is minimal at present,” medical officer Roberta Andraghetti said from Copenhagen, Denmark.

“But what remains unanswered are the circumstances surrounding the incident in the Baxter facility in Orth-Donau.”

The contaminated product, a mix of H3N2 seasonal flu viruses and unlabelled H5N1 viruses, was supplied to an Austrian research company. The Austrian firm, Avir Green Hills Biotechnology, then sent portions of it to sub-contractors in the Czech Republic, Slovenia and Germany.

The contamination incident, which is being investigated by the four European countries, came to light when the subcontractor in the Czech Republic inoculated ferrets with the product and they died. Ferrets shouldn’t die from exposure to human H3N2 flu viruses.

Public health authorities concerned about what has been described as a “serious error” on Baxter’s part have assumed the death of the ferrets meant the H5N1 virus in the product was live. But the company, Baxter International Inc., has been parsimonious about the amount of information it has released about the event.

On Friday, the company’s director of global bioscience communications confirmed what scientists have suspected.

“It was live,” Christopher Bona said in an email.

The contaminated product, which Baxter calls “experimental virus material,” was made at the Orth-Donau research facility. Baxter makes its flu vaccine — including a human H5N1 vaccine for which a licence is expected shortly — at a facility in the Czech Republic.

People familiar with biosecurity rules are dismayed by evidence that human H3N2 and avian H5N1 viruses somehow co-mingled in the Orth-Donau facility. That is a dangerous practice that should not be allowed to happen, a number of experts insisted.

Accidental release of a mixture of live H5N1 and H3N2 viruses could have resulted in dire consequences.

While H5N1 doesn’t easily infect people, H3N2 viruses do. If someone exposed to a mixture of the two had been simultaneously infected with both strains, he or she could have served as an incubator for a hybrid virus able to transmit easily to and among people.

That mixing process, called reassortment, is one of two ways pandemic viruses are created.

There is no suggestion that happened because of this accident, however.

“We have no evidence of any reassortment, that any reassortment may have occurred,” said Andraghetti.

“And we have no evidence of any increased transmissibility of the viruses that were involved in the experiment with the ferrets in the Czech Republic.”

Baxter hasn’t shed much light — at least not publicly — on how the accident happened. Earlier this week Bona called the mistake the result of a combination of “just the process itself, (and) technical and human error in this procedure.”

He said he couldn’t reveal more information because it would give away proprietary information about Baxter’s production process.

Andraghetti said Friday the four investigating governments are co-operating closely with the WHO and the European Centre for Disease Control in Stockholm, Sweden.

“We are in very close contact with Austrian authorities to understand what the circumstances of the incident in their laboratory were,” she said.

“And the reason for us wishing to know what has happened is to prevent similar events in the future and to share lessons that can be learned from this event with others to prevent similar events. ... This is very important.”

Source: TorontoSun

Baxter confirme qu'elle a fabriqué un produit contaminé par le virus H5N1

Il y a 5 jours

TORONTO — La compagnie Baxter a confirmé, vendredi, qu'elle a fabriqué un vaccin expérimental qui a accidentellement été contaminé par le virus H5N1de la grippe aviaire.

Dr Roberta Andraghetti, une porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a affirmé que l'OMS suivait de près l'enquête qui retrace le fil des événements ayant mené à cette bévue.

"A ce stade-ci du processus, nous pouvons affirmer que les risques pour la santé publique et pour les professionnels ayant été mis en contact avec le virus sont à un très bas niveau", a-t-elle déclaré.

L'erreur, que les autorités de santé publique ont décrite comme étant "grave", a eu lieu au laboratoire de recherche de Baxter International à Orth-Donau, en Autriche. Mais les circonstances entourant l'incident sont encore floues.

Le produit contaminé, un mélange de virus de la grippe humaine H3N2 et de virus de la grippe aviaire H5N1 qui n'étaient pas correctement identifiés, a été envoyé à l'entreprise Avir Green Hills Biotechnology, une firme autrichienne. Celle-ci a par la suite transmis des portions du mélange à des sous-traitants en République tchèque, en Slovénie et en Allemagne.

C'est le sous-traitant tchèque qui s'est rendu compte que quelque chose ne tournait pas rond, lorsque des furets auxquels il avait injecté le mélange sont morts. Ceux-ci ne devraient pas mourir après une exposition au virus H3N2, ce qui signifiait donc qu'ils avaient également reçu le virus actif du H5N1.

Christopher Bona, porte-parole de Baxter, a confirmé l'information vendredi. Mais la compagnie n'a livré que peu de détails entourant l'incident.

Des spécialistes en biosécurité se sont montrés fort préoccupés du fait que le virus de grippe humaine H3N2 ait été mélangé avec le virus de la grippe aviaire H5N1. Il s'agit d'une pratique dangereuse qui devrait être interdite, ont signifié plusieurs experts.

Une propagation accidentelle du mélange de H5N1 et de H3N2 aurait pu mener à des conséquences désastreuses.

Le H5N1 ne contamine pas facilement les humains, mais le H3N2 si. Dans l'éventualité où une personne exposée au mélange était infectée simultanément par les deux souches, elle pourrait servir d'incubateur à un virus hybride capable de se propager facilement d'un humain à un autre.

Ce mélange de souches, appelé réassortiment, est l'une des deux manières de créer un virus pandémique.

Mais rien ne laisse croire qu'un tel phénomène se soit passé dans ce cas-ci.

"Nous n'avons aucune information nous portant à croire qu'il y a eu un quelconque réassortiment", a dit Dr Roberta Andraghetti.

Copyright © 2009 The Canadian Press. Tous droits réservés.

lundi 2 mars 2009

Surprise un astéroïde à failli nous exterminer!

Surprise Asteroid Just Buzzed Earth

Victoria Jaggard
National Geographic News
March 2, 2009

Sky-watchers in Asia, Australia, and the Pacific islands welcomed a surprise guest earlier today: an asteroid that passed just 41,010 miles (66,000 kilometers) above Earth.

Discovered only days ago, asteroid 2009 DD45 zipped between our planet and the moon at 13:44 universal time (8:44 a.m. ET). The asteroid was moving at about 12 miles (20 kilometers) a second when it was closest to Earth.

"We get objects passing fairly close, or closer than this, every few months," Timothy Spahr, director of the International Astronomical Union's Minor Planet Center in Massachusetts, said in an email.

"Also, though, note these are only the ones that are discovered. Many more pass this close undetected"—as asteroid 2009 DD45 nearly did.

Astronomers didn't notice the oncoming asteroid until February 28, when it showed up as a faint dot in pictures taken at the Siding Spring Observatory in Australia.

At that point the asteroid was already a mere 1.5 million miles (2.4 million kilometers) from Earth, and closing in fast.

(Related: "Undetectable Asteroids Could Destroy Cities, Experts Say.")

Asteroids are rocks that generally range from a few feet to several miles in diameter. In our solar system most asteroids orbit the sun in the asteroid belt between Mars and Jupiter.

Asteroid to Buzz Earth Again?

At just 65 to 164 feet (20 to 50 meters) wide, the asteroid "was much fainter than anything visible to the naked eye" even during close approach, Spahr said.

But today observers using backyard telescopes were able to track the asteroid speeding through the constellation Virgo for at least a few hours after the object's closest approach.

According to Spahr, amateur astronomers contributed to the center's monitoring efforts by sending in measurements, which are helping to refine calculations of the asteroid's orbit.

Thanks to data from Siding Spring, other observatories, and amateurs, the orbit for 2009 DD24 is "very well determined now," he said.

Astronomers now know that the asteroid is moving within the inner solar system and that the space rock completes an orbit around the sun every 1.56 years.

This means the asteroid could swing close by Earth again someday—though that doesn't seem to be any cause for alarm, if today's flyby is any indication.

"As far as we know," Spahr said, "nothing unusual happened."

Selon de hauts scientifiques japonais, le réchauffement climatique n’a rien à voir avec l’activité humaine

par Steve Watson

Mondialisation.ca, Le 2 mars 2009
Infowars

Un rapport scientifique majeur d’universitaires japonais conclut que le réchauffement planétaire n'est pas dû à l'homme et que la tendance au réchauffement généralisé depuis le milieu de 20ème siècle est désormais arrêtée.

Comme il fallait s’y attendre, ce rapport publié le mois dernier a été totalement passé sous silence par les médias occidentaux.

Ce rapport a été entrepris par la Société de l’Énergie et des Ressources (JSER) japonaise, une société représentant les scientifiques universitaires des domaines de l'énergie et des ressources.

La JSER agit en comité consultatif gouvernemental, tout comme le fait pour l’ONU le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Évolution Climatique (GIEC).

Ses conclusions contrastent fortement de celles du GIEC, avec cependant un seul hauts chercheurs sur les cinq d'accord avec l'affirmation du fait que le réchauffement récent a été accéléré par les émissions carbonées de l'homme.

Ce rapport commandé par le gouvernement critique la modélisation informatique du climat et dit aussi que les données des États-Unis sur la température au sol, utilisées pour appuyer les dires de la responsabilité humaine dans le réchauffement, manquent trop de perspicacité.

Le mois dernier, aucun grand média occidental n’ayant couvert la sortie du rapport, cela a incité le site Internet de science et technologie de Grande-Bretagne The Registre à commander la traduction du document.

La première partie met en évidence l’arrêt du réchauffement planétaire, notant que, depuis 2001, la hausse de la température à l'échelle mondiale a pris fin, malgré la montée continue des émissions de CO2.

Le rapport indique ensuite que le récent réchauffement subi par la planète est essentiellement dû au rétablissement de ce que l'on appelle le « Petit Âge Glaciaire, » qui a eu lieu aux alentours de 1400 jusqu’à 1800 et fait partie d'un cycle naturel.

Les chercheurs concluent en plus que le réchauffement climatique et l'arrêt de la montée de la température sont liés à l'activité solaire, une idée rejetée auparavant par le GIEC.

L’introduction du rapport déclare : « L'hypothèse selon laquelle la majorité du réchauffement mondial pourrait être attribué à l'effet de serre est fausse. »

Kanya Kusano, directeur de programme et chef du groupe de simulation de la Terre à l’agence japonaise des sciences marines de la Terre et des technologies (JAMSTEC) confirme ce point :

Les conclusions [du GIEC], selon lesquelles le température atmosphérique actuelle est susceptible de présenter un processus uniforme de montée continue, devraient être perçues comme une hypothèse indémontrable.

Shunichi Akasofu, chef du Centre International de Recherche Arctique en Alaska, cite des données historiques pour contester l'affirmation de l’anomalie des températures très récentes :

Nous devons faire preuve de prudence, la théorie du GIEC, selon laquelle la température atmosphérique a augmenté depuis 2000 parallèlement au CO2 n'est qu'une hypothèse.

Avant que quelqu'un l’ait remarqué, cette hypothèse a été substituée à la vérité ... Il doit être mis fin à l'opinion selon laquelle une grande catastrophe se produira réellement.

Les principaux passages de la traduction [anglaise] du rapport sont consultables ici.

Les conclusions de ce rapport concordent avec celles de centains de scientifiques occidentaux, qui ont fait l’objet de dérision et ont même été comparés à des négationnistes pour avoir remis en cause le soi-disant « consensus » sur le réchauffement climatique.

L'absence totale de couverture de cet important rapport, qui a été reçu [diffusé aux agences de presse, ndt], est un autre exemple de la manière dont est détournée la couverture du changement climatique en faveur d’un seul jeu d'hypothèses.

Ça sert intentionnellement un ordre du jour destiné à susciter l'hystérie de masse, au nom de tous les gouvernements trop désireux d’introduire une fiscalité et des mesures de contrôle draconiennes qui ne feront rien pour lutter contre quelque forme de réchauffement planétaire, qu'il soit naturel ou artificiel.

Texte original en anglais : infowars.net/articles/february2009/270209Warming.htm

Traduction : Pétrus Lombard.

Articles de Steve Watson publiés par Mondialisation.ca